« UN ENFANT ? TU DELIRES MAIS MERDE ESPECE DE SALE… PUTAIN T’ES QU’UNE…. GRR. Merde. » Elle n’était encore pourtant qu’un fœtus dans le ventre de sa mère, sans capacité de capter tout ce qui se passait autour d’elle mais elle représentait une grave erreur pour deux jeunes, n’ayant même pas encore finit de vivre leur jeunesse, deux jeunes, dont la vie allait être bouleversée. S’ils s’aimaient ces deux jeunes ? Ah… Drôle de question. A l’âge qu’ils ont c’est plus facile de faire l’amour que d’en donner.
« LA FERME CONNARD ! C’EST PAS TOI QUI VA ÊTRE… GROS ! » Ok… C’est la moins importante des choses, mais c’est normal à l’âge qu’ils ont.
« Siloë, j’ai que 16 ans… Je peux pas porter ça sur mon dos. » A 16 ans, on se protège.
« Et tu crois que quoi ? J’ai pas plus que toi hein ! » Il baissa les yeux et chuchota, murmura même.
« Tu ne peux pas… Hum. Avorter ? » C’est là qu’elle caressa son ventre, deux fois, trois fois…
« C’est mon enfant. » Elle l’avait accepté, mais pas lui et il était bien résolu à ne pas avoir à s’en occuper.
Sa grossesse était presque à terme, ses parents l’avaient chassé de la maison sans chercher à savoir quoique ce soit, elle était au bord de la dépression et son seul pilier, c’était lui. La seule chose qu’elle ne savait pas, c’est qu’il n’était qu’un pilier en polystyrène et que si elle s’y appuyait trop fort, il tomberait. Elle ne savait pas non plus que ce pilier lui mentait de A à Z, que ce pilier ne l’aimait pas, que ce pilier souhaitait qu’elle crève, elle et le poids qu’elle tenait dans son ventre si passionnément. Neuf mois déjà… Neuf mois qu’il lui mentait, neuf mois qu’il savait, neuf mois qu’il s’imaginait des plans pour se débarrasser de cet enfant.
« JONATHAN ! BORDEL ! » Il ne s’imaginait pas que tout irait aussi vite.
« Je… Merde… J’ai… Mal… Ah… Souffre… » Ils étaient dans la rue, à vingt-heures, devant un bar et elle… Elle perdait les eaux.
« Arrête de chialer putain… UNE SOLUTION… Merde. » Il stressait, tripotai son portable, la regardait, rangeait son portable, le ressortait alors qu’elle criait.
« Arrête ! Arrête ! » Il ne sentait pas les larmes qui coulaient sur ses joues, il sortit juste son téléphone, appela l’ambulance, tant mal que de bien, en bégayant comme pas possible.
« NOOOOON NE TRAVERSE PAS SILOE FAIT PAS… » Il courait déjà. Puis on entendit des longs cris, des freins, encore des cries, un gros BOUM. Une femme, ensanglantée, un chauffeur, en morceau et un jeune homme, qui tentait juste de la sauver, de les sauver. Ce n'est qu'en l'espace de deux secondes qu'il réalisa que c'était les deux femmes de sa vie.
Après ? Ce qui s’est passé ? Jonathan est mort. Mort seul, il ne le méritait pas, mais il l’avait sauvé. La mère de Siloë avait reconnue sa fille à la télévision. Sa fille qu’elle avait avant mise à la porte. Rien n’est plus fort que l’amour d’une mère, elle se décida donc, à pardonner. Pardonner quoi bon Dieu ? Les êtres humains sont vraiment des ordures. Mettre un enfant au monde est la plus belle chose qui soit, un don que tout le monde n’a pas la chance d’avoir. D’accord, elle n’était pas innocente, Siloë, c’était trop tôt pour elle, trop tôt pour sa mère d’accepter. La mère avait décidé de rebâtir les ponts entre elle et sa fille, mais à peine trois mois après l’accident, après la naissance d’América, tout devint un bordel insoutenable, incompréhensible.
« Autant que tu le saches ! A PARTIR DE MAINTENANT, je ne paye PLUS RIEN pour TOI et elle… » Siloë ne réagi pas, elle avait appris à se contrôler, à devenir marbre.
« Il va falloir que tu assumes tes conneries ! » Il y a trois mois à peine, les conneries étaient identifiées comme un drame, une tragédie dont la seule victime était Siloë, mais tout s’est vite transformé, les rôles se sont inversés, c’était Siloë la coupable.
Revenons-en au centre d’intérêt, à la jeune América. A ses 15 ans, elle savait déjà tout se qui c’était passé, que son père, ne l’avait aimé que pendant deux secondes, et qu’il est mort pendant les secondes qui ont suivit, que sa mère a souffert, a été chassée, que vivait dans la pauvreté, qu’elle allait se faire adopter.
« Tu es prêtes ? » Elle secoua la tête et tapota les vieux vêtements déchirés qu’elle portait.
« Non… Maman… Tu vas me manquer. » Siloë secoua vivement la tête devant sa fille qui était devenue si grande.
« On avait dit pas de ça, c’est régler non ? Tu seras plus heureuse là-bas. Ils sont riches. » « RICHE ? M’en fou moi ! » « Tu auras une nouvelle famille. Tu pourras la revoir ta nouvelle sœur que tu aimes tant ! » La jeune fille hocha la tête un bon coup et pris la première bouffée d’air de sa nouvelle vie.
Point de vue de Janae-Thaïs Ça y était. J’allais me faire adopter, par une famille, pas n’importe laquelle une famille riche. Vous vous en rendez compte ? La famille Vuitton… Oui, Louis Vuitton. Les héritiers, non moi je ne m’en rends pas compte, je n’ai même pas la force de m’en rendre compte. Ma mère a dit que si papa était là, il serait tellement heureux pour moi… Mais qu’est-ce que je m’apprêtais à faire ? Abandonner ma mère ? Mon école… Peut-être qu’ils allaient me traiter comme une fille de ménage ? Peut-être que ce n’était pas le bon choix…
« HEY BIENVENUE DANS LA FAMILLE AMERICA ! » Je sorti brusquement de mes rêves quand j’entendis sa voix, la voix de mon nouveau papa.
« Janae-Thaïs… C’est Janae-Thaïs. » C’était le prénom que m’avait choisie mon vrai père et dans chaque personne qui le disait, je sentais sa présence à lui. Nouvelle vie, nouvelle façon de voir les choses, je ne voulais pas effacer mon père, il est tellement beau sur les photos de ma mère, tellement jeune aussi.
« Ok pour le changement ! Bienvenue Janae alors ! » Je souri malgré moi, sans lâcher la main de ma mère.
« Je te présente… Bon vous vous connaissez déjà, je crois. » Ma nouvelle sœur, je l’avais rencontré la dernière fois que j’étais venue ici. Elle s’appelle Aileen et elle est super gentille.
« Ahem… Je te présente ton nouveau Papa Amé… Janae. » J’attrape sa main, un grand sourire aux lèvres, mais dans mon cœur j’appelle au secours.
« Ta nouvelle… Ta… Hum… Ta maman doit être au boulot. » Mon cœur se comprime.
« Aileen t'as le droit d'être la grande guide pour ta nouvelle soeur ! Allez, allez ! » Aileen, c’est une grande fille, aux cheveux blonds, tellement jolie qui sourit tout le temps, elle a le même âge que moi et elle aussi, elle a été adoptée si on en croit la discussion de nouveau papa et ancienne maman, mes nouveaux parents ont quelques problèmes de conception, rien que ça.
Appeler les gens « sœurs, maman, papa » n’avait pas été une tâche difficile pour moi, j’ai vite appris à m’inculquer la valeur des gens riches, dont je faisais partie intégrante maintenant. Cela fait deux ans que je fais partie de cette famille, que je fais mes courses dans les plus grands magasins, que je suis traitée comme une reine, deux ans et je ne veux déjà plus que tout s’arrête.
« Alors Queen… » Je me tourne saute sur mon lit quand je vois ma sœur entrer dans ma chambre par la porte qui relie la sienne à la mienne.
« Oui, oui… Oui. » Que je chante presque, je me suis toujours tellement bien entendue avec Aileen, j’avoue qu’au début, nous dire que nous sommes sœurs était quelque peu bizarre, mais nous nous y sommes vite habituée.
« T’as fini tes devoirs ? » Je jette un plus que rapide coup d’œil vers ma table, je soupire…
« Oui… Mais enfin… Presque. Et toi ? » Elle éclate de rire.
« J’ai même pas commencé alors que je dois me taper une disserte de philo. » Puis elle arrête subitement de sourire.
« Et… Mat’ ? » J’hausse un sourcil.
« Qu’est-ce qu’il a fait ? » « Oh rien… Je te demande juste après lui. » Mattéo, qui c’est ? Le mec avec qui je sors, secrètement. Je l’aime plus que tout, mais je sais que mon père ne l’acceptera jamais à cause de sa réputation de drogué, donc je préfère garder tout ça pour moi, mesure de précaution.
« Il va bien, je crois… » Elle soupire.
« Il n’est pas saint ton mec… » Sainteté, ahah… C’est elle qui disait ça…
« Il m’aime, je le sais, j’en suis sûre ! » Je disais ça comme pour me persuader moi-même.
« Ok, ok… Tu ne devais pas le voir ce soir ? » « AH SIII ET MERDE ! JE SUIS EN RETARD PUTAIN. » Je prends mon sac, des chaussures, mon téléphone, vite, je cours et je crie devant la porte de ma chambre.
« Je t’aime ma chéééérie ! » J’arrive devant sa porte, et je sors mon téléphone, tapotant un sms à la vitesse éclaire.
« Je suis devant chez toi. » Je le vois sortir, avec son air de zombie, les yeux enfoncé, tellement drogué.
« T’as prévue quoi ? » Je souffle en m’aventurant doucement dans ses bras et le laissant glissé innocemment sa main, beaucoup plus bas qu’il ne devrait.
« Il n’y a personne chez moi… » J’hoche la tête doucement, n’ayant pas vraiment compris ce qu’il voulait dire par là.
« Et… ? Je parie que tu vas me dire la suite ! » Il me serre contre lui.
« Ça fait deux mois… J’en ai marre d’attendre. » En même temps j’avais l’impression d’être enviée, en même temps j’avais l’impression de ne servir qu’à ça, l’impression qu’il avait patienté deux mois rien que pour ça.
« Mattéo… Je ne peux pas. » « Bien sûr que si ! Dis-plutôt que tu ne veux pas… » Il me pousse violemment de ses bras et je peux voir sous ses cheveux ses yeux frustré.
« Je veux. » Je retourne vers lui et le regarde dans les yeux, il sourit.
« Mais… » Il me plaque contre le mur de sa maison et chuchote à mon oreille
« Chuuuut… » Il fait nuit tellement nuit.
« Mais je ne sais pas m’y prendre. » Je suis vierge, sainte… Pour le moment.
« Je te montrerais. » « C’est embarrassant. » Il pousse la porte avec son pied et me fait danser contre lui jusqu’à sa chambre et me jette violemment contre le lit avant de m’y rejoindre.
« On s’en fou. » Pas moi.
« Mattéo, je ne veux pas faire ça, là. » « Où ? » « Pas maintenant. » Je le sens se crisper.
« DEUX MOIS. DEUX MOIS que tu m’excites, deux mois que tu me fais croire que tu m’aimes mais en fait… T’es qu’une… » Je ne veux simplement pas être comme ma mère, qui est tombée enceinte trop tôt.
« NON ! Je ne suis pas qu’une… Le dis pas… Mattéo, j’ai tellement envie de toi, mais…. MAIS. J’ai peur. » « Aah… T’as peur de moi maintenant. » Heureusement que la lumière est éteinte, sinon il verrait les larmes couler sur mes joues.
« J’ai pas peur de toi. » « Tu m’excites quand tu dis ça… » « C’est le but. » Sans que je ne m’en rende compte, il se retrouve à califourchon sur moi, et il pèse lourd, je caresse son torse tellement musclé, ce qu’il est sexy…
« Mattéo… J’ai dis que je n’étais pas prête. » « J’ai dis que j’en ai marre d’attendre. » Je sens ses lèvres s’écraser contre les miennes et ses mains passer sous mon haut, et je stresse tellement à l’idée qu’il sente à quel point mon cœur bat.
« MATTEO ! Je ne veux pas… Je ne peux pas… » « T’es qu’une allumeuse… » Les larmes redoublent.
« Arrête… » « C’est la vérité. » Mon cœur se serre.
« NON ! » Il me regarde dans les yeux et je peux me perdre dans leur couleur grâce aux lampadaires de dehors qui éclaire timidement sa chambre.
« En fait tu m’aimes pas… c’est juste pour une putain de réputation. » « Je t’aime. » Que je murmure presque, simplement.
« Prouve-le-moi. » C’est trop… Il a l’air de vraiment souffrir et j’en souffre.
« Qu’est-ce que je dois faire ? » « Me laisser faire. » J’hoche la tête, résignée et joins mes lèvres aux siennes l’attirant contre moi. Je le laisse glisser ses mains sous mon haut, je ne peux pas retenir mes gémissements.
« Mattéo… » « Hum ? » Je le dérange, ça se sent.
« T’es sûr qu’après tu ne vas pas m’abandonner. Hein ? » Il sourit et vient m’embrasser.
« Après, on se mariera… » Je souris charmée par sa blague.
« Alors vas-y… » Je voyais bien qu’il attendait que je me détende avant de faire quoique ce soit.
« Merci… » J’eu chaud au cœur quand je l’entendis murmurer, mais encore plus quand je sentis une de ses larmes tomber sur ma joue.
« Tu pleures ? » Il ne répond pas, je le tape.
« Queen… Je t’aime. » Il a l’air d’un drogué, profiteur et manipulateur, mais c’est mon drogué à moi. Je ne réponds pas, je ne peux même pas répondre tellement je suis heureuse. Je le laisse me prendre tant de fois qu’il en a envie, que je souffre ou pas, je l’aime tellement, que je m’en fou.
« Aaw… Queen… » C’est finie, je m’accroche à son cou, et je le serre fort, fort, fort.
« Queen, je t’aime. » Je suis heureuse.
« Promets-moi que jamais tu ne baisseras les bras. » Je ne comprends pas, mais ce n’est pas grave.
« Je te promets ! » Je l’embrasse comme si ma vie en dépendait, finalement…
« Tes parents sont là ? » « Euh… Non. » « Je te dépose ! » Le lendemain, elle apprit par le biais de la mère du jeune homme qu'il était mort du cancer des poumons et qu'il avait laissé une lettre pour elle. Ce que la lettre disait ? Qu'elle se devait de rester forte et de ne jamais se laisser abattre, qu'elle était belle et qu'elle avait tout pour elle, qu'elle ne devait jamais baisser les bras et qu'elle avait un grand avenir de séductrice hors paire, bombe fatale. Une lettre pleine d'amour, rangée dans une boîte avec dedans un bijou, un magnifique pendentif en coeur qu'elle se promit de garder sur elle toute sa vie, jusqu'à ce qu'elle parte le retrouver.Pour ton histoire, nous te demandons un minimum de trente lignes bien remplies. Surtout, n'hésite pas à entrer dans les détails. Tu peux l'écrire comme tu veux, un forme de journal, de lettre, d'histoire...Pour ton histoire, nous te demandons un minimum de trente lignes bien remplies. Surtout, n'hésite pas à entrer dans les détails. Tu peux l'écrire comme tu veux, un forme de journal, de lettre, d'histoire...Pour ton histoire, nous te demandons un minimum de trente lignes bien remplies. Surtout, n'hésite pas à entrer dans les détails. Tu peux l'écrire comme tu veux, un forme de journal, de lettre, d'histoire...Pour ton histoire, nous te demandons un minimum de trente lignes bien remplies. Surtout, n'hésite pas à entrer dans les détails. Tu peux l'écrire comme tu veux, un forme de journal, de lettre, d'histoire...Pour ton histoire, nous te demandons un minimum de trente lignes bien remplies. Surtout, n'hésite pas à entrer dans les détails. Tu peux l'écrire comme tu veux, un forme de journal, de lettre, d'histoire...
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